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Mascouche regorge de faits historiques très intéressants. La SOciété de Développement et d'Animation de Mascouche (SODAM) a créé un parcours relatant les faits historiques autour de l'église et de l'hôtel de ville.  Ils ont aussi créer un parcours des cimetières de la région.  

Consultez-les en télé-chargeant l'application avant votre visite en cliquant ici.  Ou balayez ce code avec votre téléphone intelligent :

Petit historique des paroisses et de la Ville de Mascouche

1742 

(9 juillet) Après avoir obtenu la permission de Mgr Henri Dubreil de Pontbriand, le nouvel évêque de Québec depuis le 30 août dernier, réunion à l'Isle Jésus chez le notaire C. F. Coron, des principaux habitants de la rivière Mascouche alors desservie par la paroisse de Lachenaie.  Dans cette assemblée, Pierre Truchon, habitant de la Côte St-Jean-Baptiste et Charlotte Boimé, son épouse [Pierre Truchon dit Léveillé et Charlotte Bohémier], donnent conjointement à Nicholas Picard, Jean-Baptiste Beauchamp, Étienne Éthier, Jacques Villeneuve et Joseph Jannard, tous habitants de la même côte, par devant le notaire, un terrain de six arpents en superficie, pour la fabrique d'une paroisse que tous veulent établir dans la Côte St-Jean-Baptiste. 

1749

(9 juin) Reconnaissance officielle de la paroisse St-Henri de Mascouche par Mgr de Pontbriand, évêque de Québec [Henri, le Saint patron de la paroisse est choisi en référence au prénom de l'évêque de Québec] lors de la visite pastorale à St-Charles de Lachenaie.

 

Les travaux de construction de la chapelle, de la sacristie et du presbytère débutent simultanément à l'automne et se poursuivent, surtout par corvées, pendant toute la belle saison de 1750. Vers la fin de l'année, la chapelle, bien qu'inachevée est un tant soit peu logeable pour accueillir le premier curé, monsieur Simon-Amable Raizenne. 

1750 

Construction d'une première chapelle. Avant cela, «il n'y avait pas d'église, la paroisse n'étant point constituée, puisqu'elle faisait encore partie de Lachenaie».  (Crépeau L.A.F., MASCOUCHE EN 1910, p.90) Or il n'y avait pas de chemin permettant aux habitants d'aller à l'église de Lachenaie.

(29 décembre) Premier acte certifié par des témoins. «...avoir baptisé, Marie Joseph, fille de Pierre Truchon dit Léveillé et de Marie Charlotte Boymié».
[Par une coïncidence assez frappante, ce sont les donateurs du terrain de l'église qui, huit ans et demi plus tard, font baptiser le premier enfant dans la nouvelle paroisse.]

(Locas Clément, LA PETITE HISTOIRE D'UNE GRANDE PAROISSE, dans 225 ans d'histoire: Hommage à nos ancêtres, journal Le Trait d'Union, Mascouche, 1976, p.3)

1751

St-Henri a son église, un presbytère pour les prêtres, derrière, «des bâtiments où le curé grangeait sa dîme de grains et de foins, logeait son cheval et sa vache, et le puits assez profond pour les besoins du curé, pour abreuver les chevaux des arrivants à la messe; et pour y puiser aussi l'eau au sceau en cas d'incendie». (Ibid., p.9)
La chapelle, une petite bâtisse de bois mesurant 30 pieds sur 29, qui ne compte que 27 bancs, a coûté 237 francs.

1755

(11 février) Marquage du terrain pour la construction d'un pont de bois «traversant la rivière Mascouche à l'opposite de l'église...» (Crépeau L.A.F., MASCOUCHE EN 1910, p.44)

1777

N'ayant jamais été réparée depuis sa construction à la hâte, la petite chapelle n'est plus dans un état convenable au culte; les offices religieux sont faits depuis quelques années au presbytère!
Les travaux de construction d'une église en pierre débutent à l'automne, quelques mois après les décès consécutifs du couple qui avait donné le terrain de l'église!

1781

(29 septembre) L'église est terminée pour la St-Michel; Messire Sartelon, directeur de la Maison St-Sulpice de Montréal, bénit solennellement le nouveau temple le 9 octobre suivant, en présence du curé Antoine Foucher de St-Henri et ses paroissiens, ainsi que des curés des paroisses voisines de Lachenaie, St-François de l'île Jésus et de la Visitation du Sault-au-Récollets.

1807

Construction d'un nouveau presbytère, une bâtisse de 64 pieds de longueur sur 36 pieds de largeur.

1836

(5 novembre) Érection civile de Mascouche en paroisse par le gouverneur en chef du Haut et du Bas-Canada, son Excellence Archibald, compte de Gosford.

1840

La première chapelle se fait vieille et se ressent de la faiblesse du sol sur lequel elle est construite. On envisage une nouvelle construction, mais à cause des coûts très élevés d'une telle entreprise, on préfère procéder à des travaux de consolidation et d'agrandissement du vieil édifice.

1845

La municipalité de St-Henri de Mascouche est crée.

1852 

Décision de construire «une maison qui serait tout à la fois, un refuge pour les orphelins, un asile pour les vieilles personnes et une maison d'éducation pour les jeunes filles».(Crépeau L.A.F., MASCOUCHE EN 1910, p.137)

1852 

Construction du collège de Mascouche.

1855 

(3 février) Les Soeurs de la Providence prennent possession du couvent, conformément aux voeux des autorités paroissiales. L'institution prend le nom de Providence St-Louis.

1873 

Le couvent étant alors trop exigü, on procède à son agrandissement.

1878 

Inauguration du chemin de fer et des gares Mascouche et Cabane-Ronde.

1881 

(16 juin) Après les Vêpres du dimanche de la Fête Dieu, le feu détruit le couvent.

 

Début de la construction de l'église actuelle. Les travaux dureront trois ans. Ses dimensions intérieures sont de 42 mètres de longueur par 17,4 mètres de largeur et de 13,5 mètres de hauteur.

1883 

(23 juin) Célébration de la première messe dans le couvent reconstruit.

1885 

(31 mai) Bénédiction de l'église par M. le curé Louis-Joseph Lauzon.

 

(17 juin) Baptême des trois cloches de l'église par Mgr Fabre. Elles pèsent respectivement 750, 575 et 465 kilogrammes.

 

(25 août) Consécration de l'église par Mgr Fabre, évêque de Montréal.

 

Démolition de la première église.

1888 

Les Frères de l'Instruction chrétienne prennent charge du collège de Mascouche jusqu'alors dirigé par des ecclésiastiques(1852-1858) puis par des instituteurs et institutrices(1858-1888).

1890 

Construction d'un nouveau presbytère.

1898 

Le téléphone fait son apparition dans la paroisse.

1902 

Achat du terrain pour l'aménagement du cimetière actuel, le terrain précédent situé à côté de l'église étant devenu trop exigüe.

1904 

(27 janvier) Par décret de Sa Sainteté Pie X, Joliette devient diocèse.

1905 

Bénédiction du nouveau cimetière.

1906 

Remplacement du vieux pont de bois par un pont à structure métallique.

1910 

Début de l'électrification de la paroisse.

 

(1,2,3,4 juillet) Célébrations du 160ième anniversaire de la fondation de la paroisse et du 25ième anniversaire de la consécration de l'église actuelle. «Le programme proposé comporte: un service solennel pour les paroissiens défunts; une messe solennelle le dimanche, 3 juillet, suivie du dévoilement d'une statue donnée par les Anciens; un grand banquet; des discours éloquents; une soirée dramatique et musicale; illumination; etc.» (Crépeau L.A.F., MASCOUCHE EN 1910, Supplément p.29)

 

(3 juillet) Dévoilement de la statue de Pierre Le Gardeur de Repentigny à l'occasion des fêtes du 160ième anniversaire de la paroisse, cérémonie qui regroupe plus de 5000 personnes et à laquelle Henri Bourrassa prononce un discours digne de ses talents oratoires. Le buste est l'oeuvre du sculpteur Philippe Hébert.

1911

Installation d'un système de chauffage central à l'eau chaude dans l'église en remplacement des vieux fourneaux antérieurs.

1914 

Installation de l'éclairage à l'électricité dans l'église. Jusqu'alors on s'éclairait à la lampe au pétrole.

 

Un premier service d'aqueduc approvisionne le village.

1917 

La commission scolaire de Mascouche prend en charge le collège de Mascouche toujours dirigé par les Frères de l'Instruction chrétienne.

1918 

Érection du chemin de croix au nouveau cimetière et installation de la statue du Sacré-Coeur sur le site de l'ancien.

1920

Démolition du collège construit en 1852 et construction d'un édifice plus fonctionnel.

1937 

Construction du pont en ciment actuel en remplacement du vieux pont à structure métallique. On lui donne le nom de pont Le Gardeur.

1939

Ajout d'une annexe au presbytère pour pouvoir y loger convenablement un deuxième vicaire.

1942 

Fondation d'une première caisse populaire.

1948 

Installation d'un premier éclairage dans certaines rues du village.

1950 

Fondation de la paroisse Notre-Dame du Très-Saint Rosaire / Our Lady of the Holy Rosary de Mascouche Height.  Le premier prêtre-curé en fonction est l'abbé Albéric Lalande.

1951 

Célébration du 200ème anniversaire de la paroisse St-Henri. St-Henri de Mascouche compte alors 2473 habitants.

1952 

Le feu ravage l'édifice du collège de Mascouche.

1953 

Le collège est reconstruit et prend alors le nom d'école La Mennais, du nom du fondateur des Frères de L'Instruction chrétienne.

1962

Agrandissement du cimetière actuel.

1965 

Les soeurs de la Providence quittent Mascouche. La Fabrique reprend possession du couvent le 15 août.

1966

(2 avril) Ordination presbytérale de l'abbé Marcel Ladouceur, actuel prêtre-collaborateur des paroisses de Saint-Henri et de Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire (Mascouche).

1972 

(2 mars) Vente de l'édifice du couvent à la municipalité pour la somme de $15 000. (Hotel de ville actuel).

 

Les Frères de l'Instruction chrétienne quittent l'école La Mennais.

1976 

Le journal Le Trait d'Union publie un supplément pour souligner le 225eme anniversaire de St-Henri de Mascouche. Cette brochure est rédigée par M. l'abbé Clément Locas.

1980

(14 février) Fondation de la paroisse St-Benoît regroupant une partie des paroisses de St-Henri et de Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire / Our Lady of the Holy Rosary.

1981 

(Septembre) Formation d'un conseil de pastorale paroissiale (C.P.P.) pour Saint-Henri.

1985

Célébration du centenaire de la construction de l'église Saint-Henri.

2000 

Célébration du 250ème anniversaire de St-Henri de Mascouche.

 

(1er septembre) Ordination presbytérale à Joliette de l'abbé Éric Généreux, actuel prêtre-répondant des paroisses Saint-Henri et Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire.

2003 

Le Centre d'Entraide emménage dans ses nouveaux locaux au 3320, chemin Ste-Marie (ancien local d'Albi Mazda).

2004 

Décret officialisant la suppression de la paroisse Saint-Benoit (Mascouche) et annexion à la paroisse Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire/Our Lady of the Holy Rosary (Mascouche).

 

Présentation de la Première Fête des Nations de Mascouche, un événement voulant célébrer la diversité culturelle de la municipalité.

 

Célébration des fêtes du centenaire du diocèse de Joliette.

2006

(19 mars) Ordination presbytérale de l'abbé Stéphane Côté, actuel prêtre-collaborateur des paroisses Saint-Henri et Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire (Mascouche).

2010

Fermeture du Centre Saint-Benoît, là où se tenaient toutes les cérémonies pour la paroisse Saint-Benoît, annexée en 2004 à la Paroisse Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire.

2014

Dixième et dernière édition de la Fête des Nations, qui regroupe des centaines de cultures provenant de partout dans le monde, mais habitant à Mascouche et les environs.

Statue St-Henri de Mascouche

2016

(16 juillet) Première édition de la Course en Couleurs - Mascouche, organisée par un comité de la Paroisse Saint-Henri, pour amasser des fonds qui permettront la tenue des travaux pour la sauvegarde du patrimoine historique municipal, l'église St-Henri.  Plus de 1200 personnes se sont procuré un billet pour participer à l'événement.

(Décembre) La statue de Saint-Henri, qui était installée dans la façade de l'église a été descendue pour être refaite.  La sculpture de ciment, réalisée par l'italien Carli de Montréal, était dans un tel état, que la Fabrique ne peut la restaurer et doit en faire une nouvelle.  Elle sera installée en 2017.

Aussi, à l'automne 2016, d'importants travaux de maçonnerie ont été réalisés sur la façade et le clocher de l'église.  Toutes ces années à subir les intempéries ont passablement endommagés les pierres et le mortier qui tient le tout en place.  La firme GB Cotton de Terrebonne a fait les travaux, sous la supervision des architectes Nadeau Nadeau Blondin. Les travaux seront complétés en octobre 2017.

Enfin, les cloches ont été motorisées par la firme Goudreault les cloches inc. en décembre 2016.  Elles sonnent automatiquement pour les célébrations du dimanche et l'angélus de midi et de 18h00 retentit de nouveau à travers la paroisse.  Les cloches n'avaient pas été utilisées depuis plus de deux ans, à cause des travaux à faire sur la façade, pour éviter de l'endommager encore plus.

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2017

Au printemps, des travaux furent entrepris à l'église Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire pour réparer les dommages causés par l'infiltration d'eau dans la sacristie.  Lorsque l'entrepreneur a ouvert le plafond, il a réalisé l'ampleur des dégâts et que le plafond avait baissé.  Les cloches devaient être enlevées par mesure de sécurité.  Un généreux contracteur a offert de les enlever du clocher, de les nettoyer, de les polir et de réaliser une structure pour les installer sur le parterre de l'église.  Elles ne seraient toutefois plus fonctionnelles.  Un panneau rappelant leur histoire serait ajouté à cette structure.  L'ensemble devrait être installé gratuitement à l'automne.  L'espace où étaient les cloches a été fermé et un système électronique sera éventuellement installé.

(13 juin) Saint-Henri retrouve sa place dans la façade de l'église, après avoir été complètement refaite par une firme de la région.  Sous la supervision de GB Cotton, la statue a été replacée et ancrée à sa place. 

Toujours en 2017, le clocher de Saint-Henri est éclairé par un nouveau système d'éclairage au DEL qui nous permet aussi de changer de couleur selon les événements et le temps liturgique.

(3 novembre)  Première édition de l'événement Bulles et Saveurs en l'église Saint-Henri, avec comme invitée Sœur Angèle, qui nous a présenté des saveurs de l’Allemagne.  Nous avons dévoilé la tête de Saint-Henri, que nous avons conservé de l'ancienne statue de la façade de l'église et qui sera éventuellement installée à l'intérieur de l'église pour rappeler l'oeuvre de Carli, installée dans la façade peu après la construction de l'église actuelle.

2018

Automne.  Début des travaux de réfection du parvis de l'église.  Les travaux ont du être arrêtés à cause d'un hiver hâtif.  Ils seront repris au printemps 2019.

Les travaux pour installer les cloches de Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire sur le parterre ont été complétés par la compagnie qui a offert cet aménagement.  Une campagne de financement a été lancée permettant aux donateurs de faire inscrire leur nom sur l'une des pierres de l'installation.

2019

(7 juillet) Inauguration officielle du nouveau parvis de l'église St-Henri en présence des prêtres de la paroisse (Éric Généreux et Stéphane Côté), du comité de financement (composé de Mme Laurence Duval, Mme Denise Paquette, M. Jean-Guy Brien et Luc Brien, co-présidents d'honneur, M. Gilles Lescarbault, M. Dany Franche, M. Alain Rioux et de l'Abbé Éric Généreux) du maire Guillaume Tremblay, du député provincial M. Mathieu Lemay, du député Fédéral M. Luc Thériault, ainsi que de nombreux donateurs dont le nom se retrouve sur l'une des pierres de ce parvis.

2020

(13 mars) Annonce est faite par le gouvernement du Québec, par son Premier Ministre François Legault, qu'une pandémie mondiale au Coronavirus, appelé COVID-19 et venant de Chine, touche aussi le Québec.  Tout ce qui n'est pas essentiel doit fermer, incluant tout les lieux de culte de toutes les communautés spirituelles.  Toutes les activités des deux paroisses ont été annulées jusqu'au 4 juillet, où les célébrations sur semaine et les funérailles ont pu reprendre.

(13 avril)  L'abbé Éric Généreux quitte les paroisses, après presque 20 ans de service pour les paroissiens de Mascouche, pour s'engager à temps plein comme aumônier des Forces Armées Canadiennes.  Son successeur arrivera le 1er septembre 2020.

(12 juillet)  Reprise des messes du dimanche en temps de pandémie avec tout un protocole sanitaire :  nombre de personnes limités, port du masque, désinfection des bancs, etc.

(1er septembre) Arrivée du nouveau curé des paroisses de Mascouche, l'Abbé Claude Ritchie.  Départ pour un congé prolongé de l'Abbé Stéphane Côté.

(1er octobre)  Le gouvernement impose de nouveau des restrictions du nombre de personnes qui peuvent assister aux cérémonies.  Seulement 25 personnes peuvent être dans l'église par cérémonies.  La région de Montréal est de nouveau en mode alerte maximale pour la COVID-19.

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